La musique tonale
Nous avons étudié les concepts de notes, de gammes et d'accords, et pourtant, enchaîner des notes au hasard sur un piano ne produira jamais un résultat « musical ». Pour qu'il y ait musique, il faut une construction, un enchaînement destiné à raconter une histoire et provoquer une réponse émotive.
Nous nous sommes intéressé·es au « quoi » et au « comment » mais pas au « pourquoi ». Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas fait de distinction entre un do, un mi ou un sol, entre un accord de ré ou un accord de fa.
Nous allons donc nous interroger sur le sens que peuvent posséder les notes et leurs relations entre elles, et nous verrons qu'à différentes notes, différents accords, on peut assigner des fonctions différentes dans des contextes donnés. C'est ce qui nous permettra d'obtenir cette sensation de sens, de progression dans la musique.
On parlera alors de musique tonale.
La musique tonale
Tension et résolution
Une bonne musique est écrite comme une bonne histoire : une succession de moments de calme et de tension.
Le concept de tonalité
Le concept de « tonalité » est essentiel, il découle du fonctionnement de notre audition et des méthodes de construction de la gamme diatonique.
Gammes et degrés
Dans une gamme diatonique, toutes les notes ne sont pas égales ; au contraire, chacune dispose d'une fonction spécifique.
Tonique et dominante
La tonique et la dominante sont les deux rôles les plus importants en musique tonale.
Étude de « Frère Jacques »
Une rapide étude de la comptine « Frère Jacques » mettra bien en évidence les notions de tonique et dominante.
La sous-dominante
Le rôle de sous-dominante est un peu équivalent au rôle de dominante, mais en légèrement moins efficace.
La sensible
La sensible est le rôle qui échoit au dernier degré de la gamme diatonique.
Les autres rôles
Les dernières notes de la gamme ont des fonctions moins importantes ; nous ne les évoquerons que très brièvement.